Category Archives: Timisoara/Romania 2023

Inscriptions prolongées!

Inscriptions prolongées!

Amis d’Ensemble pour l’Europe a Timisoara

La nouvelle édition de la rencontre annuelle des « Amis d’Ensemble pour l’Europe » nous emmène en Roumanie, a Timisoara, l’une des « capitales européennes de la culture » pour 2023.

L’événement se prépare depuis des mois. Plusieurs représentants importants de différentes Églises et Mouvements ou Communautés sont attendus, dont la présidente du Mouvement des Focolari, Margaret Karram, et quelques personnalités politiques, dont le sous-secrétaire à la culture du Gouvernement roumain, Ciprian Vasile Olinci.

Les journées à Timisoara seront aussi l’occasion de rencontrer de plus près des chrétiens de différentes Églises présents sur place.

Le choix du lieu est le fruit de l’invitation de l’évêque romano-catholique József-Csaba Pál, qui a motivé ainsi sa proposition : « En 2016, j’ai participé à un événement plus vaste d’Ensemble pour l’Europe à Munich. J’ai beaucoup aimé et je me suis dit : ‘’ces personnes de différentes dénominations chrétiennes sont en train de réaliser ce que j’ai toujours rêvé : elles vivent unies, dans la joie, en présence de Dieu’’. Il faut qu’elles viennent maintenant témoigner de cette unité en Dieu à Timisoara ».

Afin de vous donner encore une chance de participer, L'INSCRIPTION EST PROLONGÉE jusqu'au 15 OCTOBRE en utilisant le code QR figurant sur le dépliant ou en cliquant sur le lien //forms.office.com/e/YKCLyjJer8

 

Le secrétariat international

Télécharger le dépliant avec plus d’informations>>

 

 

Pourquoi aller à Timisoara?

Pourquoi aller à Timisoara?

Connaître, approfondir, construire

Pour cette année 2023, Timisoara (Roumanie) est, avec deux autres villes, « capitale européenne de la culture ».  L’évêque romano-catholique Mgr Pál József Csaba de Timisoara, a invité la rencontre annuelle des Amis d’Ensemble pour l’Europe (EpE) à se tenir dans sa ville (16-18 novembre 2023).

Quelques-uns des Amis d’EpE expriment ici les raisons pour lesquelles ils participeront à la rencontre.

Cezara Delia Perian, du groupe des jeunes orthodoxes de Timisoara :

Je suis pour une Europe chrétienne avec des principes chrétiens. Je voudrais entendre les expériences qui se font à EpE. Et en tant que citoyenne de Timisoara, je veux présenter ma ville, qui est depuis des siècles un exemple de coexistence pacifique entre différentes minorités, Églises, Mouvements et cultures ecclésiales. C’est pourquoi je vous invite vivement à la rencontre des Amis d’EpE 2023 à Timisoara, et vous promets que vous vivrez une rencontre extraordinaire et une expérience unique.

Soňa Jančíková, du Comité d’Orientation d’EpE, European Network of Communities (ENC), Slovaquie :

Parce que l’unité est inscrite au plus profond de mon cœur, j’ai décidé de faire partie d’EpE. Je voudrais rencontrer de nouvelles personnes et savoir ce qu’elles ont dans le cœur. A l’ENC, nous avons des communautés qui viennent de Roumanie et j’aime ce pays. Il est très important que cette rencontre se déroule à l’est de l’Europe et nous attendons avec impatience de voir le fort potentiel de ce pays, pour que le reste de l’Europe se fonde davantage sur les valeurs chrétiennes.

Philipp Barthel, du Comité d’Orientation d’EpE, CVJM de Munich, Allemagne :

Pourquoi je vais à la rencontre d’EpE à Timisoara ? parce que je veux rencontrer personnellement la foi des chrétiens de différentes Églises, âges et nationalités.

Reydibel Mesa, Mouvement des Focolari, Hongrie :

Je pense que cette rencontre sera un moment de fraternité et de paix en Europe. Pendant ces jours, nous pourrons faire l’expérience de la force de l’unité de peuples unis en Dieu, jeunes et adultes, de pays différents et de différentes Églises chrétiennes, mais tous Ensemble.

Gérard Testard, Efesia, France :

Nous cheminons sur la voie ouverte par les fondateurs de l’Europe et par tous ceux qui, au cours de l’histoire, n’ont pas accepté le conflit comme une fatalité, mais se sont engagés à abattre les barrières.

Mgr Pál József Csaba, évêque de Timisoara :

Par votre présence, vous montrez à la Roumanie la beauté de la foi chrétienne.

Cinzia Panero, Mouvement des Focolari, Serbie :

Pour moi, EpE est un réseau de vie, d’expériences partagées, d’intentions rêvées et réalisées avec d’autres dans un travail concret commun. Nous en avons fait l’expérience en mars dernier à Belgrade: l’Institut pour l’étude de la culture et du christianisme et le mouvement des Focolari en Serbie, nous avons réalisé l’exposition-concours d’art  “Le monde en image, l’image du monde” entre des artistes serbes de diverses confessions religieuses et nationalités, avec le soutien du ministère de la coopération entre les communautés religieuses. La rencontre de Timisoara sera l’occasion de renforcer notre amitié et de nous ouvrir à de nouvelles expériences, de construire des relations dans un réseau tangible et fraternel.

Beatriz Lauenroth

Photos : privé

 

Pourquoi Ensemble pour l’Europe se rendra à Timisoara

Pourquoi Ensemble pour l’Europe se rendra à Timisoara

Trois questions à Mgr József-Csaba Pál, Évêque de Timisoara en Roumanie

« C’est maintenant le moment, au-delà des initiatives culturelles dans les musées et les monuments, où nous devons ouvrir les portes de nos églises, pour montrer les racines chrétiennes de notre peuple, du pays et de la ville ». Ainsi a réagi l’évêque romano-catholique, Mgr József-Csaba Pál, (né en 1955), à l’annonce de la nomination de Timisoara comme l’une des trois capitales européennes de la culture pour 2023.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

  • Vous êtes évêque catholique de Timisoara depuis 2018. Vous avez dû ressentir une grande joie quand vous avez appris que Timisoara avait obtenu le titre convoité de « capitale européenne de la culture » en 2023. Quelle est, selon vous, la motivation d’une telle décision ?

Pendant des siècles, de nombreuses confessions et nationalités différentes ont vécu en paix côte à côte. Elles ont su conserver leur identité et, dans le vivre ensemble, la diversité était vue comme un don réciproque. Dans les familles de mariages mixtes et dans les quartiers mixtes, les personnes ont appris à se respecter et à s’apprécier réciproquement. Voilà pourquoi je pense que Timisoara peut offrir cette expérience à l’Europe : l’esprit de coexistence pacifique.

  •  Depuis huit mois que Timisoara est « capitale européenne de la culture », quelle est selon vous sa contribution actuelle à l’Europe d’aujourd’hui ?

Dans l’esprit du multiculturalisme, de nombreux programmes ont été mis en œuvre.

Avec les jeunes, par exemple, nous avons organisé une semaine de Festival œcuménique de la jeunesse, du 1er au 7 mai. Dans le passé, nos ancêtres ont été poussés vers Timisoara par le chômage ou les opportunités de travail. Aujourd’hui, nous donnons aussi un fondement chrétien à notre « ensemble » : nous sommes tous enfants du Père du ciel. Pour sa gloire, nous voulons que ses enfants soient d’accord entre eux, qu’ils s’entraident et qu’ils s’aiment. C’est cela qui devrait être le signe visible que Timisoara donne à l’Europe.

Des jeunes de sept confessions chrétiennes et de nombreuses langues différentes ont travaillé ensemble pendant quatorze mois pour préparer ce festival de la jeunesse. Lors de la phase préparatoire, ils se sont dit que le festival devait exprimer quelque chose de jeune, de chrétien, et dans un esprit d’unité. Et ils ont réussi ! Avec environ 30 programmes, dont un spectacle de théâtre, mis en scène dans la salle de l’opéra de Timisoara, une procession à travers la ville où nous avons visité différentes églises, la méditation au cours d’une promenade en barque sur le canal Bega, plusieurs conférences, un concert du Gen Verde dans la salle de la philarmonique de Timisoara, etc. Une chorale œcuménique s’est aussi constituée, avec 40 jeunes, et participe actuellement à divers programmes.

  • Pourquoi avez-vous invité Ensemble pour l’Europe à organiser la rencontre annuelle des Amis en novembre dans votre ville ? Qu’en attendez-vous ?

J’ai participé en 2016 à une grande manifestation d’Ensemble pour l’Europe à Munich. J’ai beaucoup aimé et j’ai pensé que ces personnes de différentes confessions et mouvements font quelque chose dont j’ai toujours rêvé : elles vivent dans la joie en unité, avec la présence de Dieu. C’est un témoignage irrésistible. Nous devons maintenant porter témoignage de cette unité en Dieu à Timisoara. Lorsqu’elles viendront à Timisoara, nous renforcerons réciproquement cet engagement.

Merci pour cet entretien.

Beatriz Lauenroth

Photo : L’évêque József-Csaba Pál lors du Festival œcuménique de la jeunesse, Timisoara mai 2023

 

Échange et inspiration

Échange et inspiration

Festival œcuménique des jeunes 2023 à Timisoara

Jean-Marc Ziadé (27ans) est né au Liban et a grandi au Luxembourg. Il travaille actuellement comme responsable des ventes et des événements dans un centre de conférences aux Pays-Bas. Du 4 au 7 mai, il a participé au Festival œcuménique des jeunes à Timisoara, en Roumanie.

Pourquoi as-tu participé à ce Festival ?

Avant tout, j’aime voyager et je m’intéresse aux autres pays et aux autres cultures.
C’était très enrichissant pour moi de me rendre pour la première fois dans un pays d’Europe de l’Est, la Roumanie. J’ai été impressionné par tout ce que Timisoara est en mesure d’offrir. Grâce à une guide et à notre implication dans la communauté locale, nous avons pu mieux comprendre, entre autres, la révolution sanglante de 1989 et la façon dont elle influence aujourd’hui encore la culture, les personnes et l’économie. Grâce aux nombreux événements et aux conversations, le Festival œcuménique des jeunes m’a beaucoup inspiré et il est, je crois, une surprise positive pour l’avenir de l’Église !

Qu’est-ce qui t’a le plus inspiré ?

J’ai surtout été frappé par la motivation des jeunes. C’est incroyable de voir comment ils se sont servi de différentes formes d’expression artistique, comme la musique et le théâtre, les vidéos et les témoignages de vie, pour créer une expérience inoubliable et significative. Le groupe musical international Gen Verde, les expressions théâtrales crées en grande partie par les jeunes, les chansons, les ateliers sur le dialogue et « l’Économie de François » (jeunes entrepreneurs qui travaillent pour une nouvelle économie) n’ont pas été qu’un simple divertissement, mais ont apporté au festival profondeur et réflexion.

Qu’est-ce que tu emportes de Timisoara ?

C’est sûr, la foi vivante que j’ai trouvée là et l’aspect œcuménique m’ont laissé une impression durable. Je pense que tout le monde ne comprend pas ce que signifie œcuménisme. Ce voyage m’a permis de découvrir les différentes dénominations et la coopération entre les Églises : gréco-orthodoxe, serbe, gréco-catholique, romano-catholique et d’autres Églises que nous avons visitées et que je ne connaissais pas auparavant. Ce festival et la façon dont les Églises de l’Europe de l’Est travaillent ensemble montrent que l’unité entre les Églises est possible ! Ce sont les guerres et les préjugés qui veulent nous empêcher de travailler ensemble. Même si nous pensons que le nombre des membres de l’Église diminue, les jeunes m’ont prouvé qu’il n’en va pas de même partout. C’est assurément un signe d’espérance. Cette expérience va continuer à m’inspirer, et d’autres avec moi, pour travailler ensemble à un avenir plus unifiant et harmonieux pour tous les chrétiens.

Merci Jean-Marc, pour cette interview.

Beatriz Lauenroth

 

Appelés à l’unité

Appelés à l’unité

Le réseau œcuménique d’Ensemble pour l’Europe à Timisoara

“L’Europe vit à Timisoara”  –  C’est ce qu’on lit dans l’invitation adressée aux responsables de Mouvements et de Communautés de diverses Églises qui se réunissent cette année dans la ville roumaine. Timisoara, capitale culturelle européenne 2023, raconte déjà de nombreux récits d'”ensemble”, où différentes cultures se rencontrent dans la foi et la vie.

L’événement vise à mettre en lumière l’appel à l’unité du réseau œcuménique à travers les interventions et les témoignages au niveau local et européen.

Six ateliers offriront l’opportunité d’entrer en contact direct avec les réalités de la ville : la spiritualité orthodoxe, les points chauds de la société, les relations Est-Ouest, l’engagement des jeunes, les étapes sur le chemin de la paix sont quelques-uns des sujets abordés. Soyons les garants d’une Europe qui vit de ses racines chrétiennes.

Timisoara est un lieu d’espérance. Ces deux jours s’adressent aux responsables actuels et futurs des Mouvements et des Communautés, qui souhaitent poser un signe d’espérance :

  • Ensemble, plutôt que les uns contre les autres !
  • L’Est et l’Ouest se rencontrent !
  • L’unité est possible !

En tant que Communautés et Mouvements, nous sommes prêts à vivre notre charisme d’unité d’une manière nouvelle et à nous « tenir devant Moi sur la brèche » (Ez 22:30) pour l’Europe, les Eglises et la société. Nous vous attendons !

Le Secrétariat de Ensemble pour l’Europe

Dépliant avec lien d’inscription >>

 

L’art de l’écoute

L’art de l’écoute

Interview d’Herbert Lauenroth [1] avant la prochaine rencontre à Timisoara

Comment vois-tu les principales valeurs d’Ensemble pour l’Europe (IpE) ?

En se fondant sur les racines chrétiennes communes, IpE a fait sienne la vision d’une Europe de solidarité, de paix, de réconciliation, et justice et de fraternité. IpE veut reproposer l’ethos chrétien (en référence à Jn 15,12 : « Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ») à la lumière d’une « tolérance à l’ambiguïté » (selon les termes du sociologue polonais Zygmunt Bauman), qui semble être la base indispensable d’une communication capable de surmonter les tendances actuelles à une polarisation et une fragmentation croissantes. Si l’on acquiert une « culture de l’écoute », des voies prometteuses s’ouvrent vers le dialogue, vers une expérience de réciprocité, et permettent de faire face aux pathologies médiatiques d’un soi-disant « post-factuel » (avec leurs pratiques bien connues, comme la désinformation, la dénonciation, le discours haineux, la diffusion de fake news, etc.)

Est-ce qu’il en découle une plus grande solidarité ?

Je pense que oui. Car la solidarité naît à la lumière de l’expérience chrétienne, de sa vision d’une « fraternité universelle », qui nous fait sortir de nos « chambres d’écho » ou de nos « bulles » respectives, pour nous ouvrir aux espaces (discursifs) d’une « égaliberté » ou « equaliberty » (selon le néologisme du philosophe français Etienne Balibar). Ces espaces sont en résonance avec ce qui est écrit dans la Lettre aux Galates (Ga 3,28) : « il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ». Être « chrétien », c’est donc être « citoyen ». La démocratie, en tant que projet laïque, nécessite des présupposés très précis, à savoir la référence à la transcendance, à la sphère « religieuse » (rappelons-nous la rencontre emblématique à cet égard entre le cardinal Joseph Ratzinger et le célèbre représentant allemand de la pensée dite post-métaphysique, Jürgen Habermas, en 2004).

Comment mettre en œuvre ces valeurs ?

De nombreuses occasions se sont présentées par le passé. Tout récemment, IpE a participé à l’Ecumenical Youth Festival à Timisoara, en Roumanie, qui veut promouvoir le dialogue entre les jeunes de différentes Églises.

Le 5 mai 2023, Père Hans-Martin Samietz (Schönstatt) et moi-même, soutenus par quelques amis (du Mouvement des Focolari) proposé un atelier sur le thème de la citoyenneté et de la transformation des villes, à partir du passage de l’Écriture : « Cherchez le bien/le Shalom de la ville » (cf. Jr 29,7) et d’un texte – doté d’un pragmatisme prophétique sans précédent – de Chiara Lubich : « Une ville ne suffit pas ». Une centaine de jeunes catholiques, orthodoxes et d’autres Églises chrétiennes y ont participé. L’atelier a été divisé en plusieurs groupes thématiques, parmi lesquels « L’art de l’écoute », « Chrétiens=citoyens » et « Idées pour le storyboard d’un film sur ma ville » ont été les plus suivis. Les jeunes (de 16 à 28 ans) ont apprécié la pratique du « story-telling » et l’approche psycho-spirituelle de la dynamique de groupe, ainsi que la mise en valeur de l’aspect esthétique (en plus de l’aspect diaconique ou social).

Du 16 au 18 novembre 2023 aura lieu la rencontre annuelle des « Amis d’Ensemble pour l’Europe », également à Timisoara. Pourquoi ?

Pour 2023, Eleusis (Grèce), Veszprém (Hongrie) et Timişoara (Roumanie) ont remporté le titre de « Capitale européenne de la culture ». À cette occasion, l’évêque catholique de Timişoara, Mgr Pál József Csaba, a invité la rencontre annuelle des Amis d’Ensemble pour l’Europe à se tenir dans sa ville. Le Comité d’Orientation d’IpE a accepté l’invitation et l’a inscrite à son programme.

La réunion annuelle des « Amis d’IpE » a lieu dans des pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest (par exemple à Prague, Timisoara et Porto) dans le but de créer les bases d’un dialogue différencié et fructueux. L’objectif est de promouvoir une attitude qui crée les conditions de ce dialogue, d’apprendre mieux encore « l’art de l’écoute », la disponibilité à une écoute mutuelle qui, seule, peut amener à une connaissance – solide et durable – de la culture de l’autre.

Pour la rencontre des Amis en novembre, nous aimerions, entre autres, proposer des ateliers qui reprennent, à une plus grande échelle et en l’approfondissant, le thème « Cherchez le bien/le Shalom de la ville ».

Beatriz Lauenroth

[1] Herbert Lauenroth, historien, fait partie du Comité d’Orientation d’Ensemble pour l’Europe et participe au développement du réseau international depuis sa création.

 

 

Ensemble pour l’Europe ira à Timisoara

Ensemble pour l’Europe ira à Timisoara

«Capitale de la culture 2023»

Depuis le 1er janvier 2023, la ville roumaine de Timisoara a été déclarée «Capitale de la culture 2023». Le programme officiel des manifestations festives débutera ce 17 février. Tout au long de l’année, les institutions publiques locales commémoreront ce titre honorifique à plusieurs reprises. Les Églises aussi.

A l’invitation de l’évêque, Mgr Iosif Csaba Pàl, cette année, le groupe des Amis d’Ensemble pour l’Europe a intentionnellement choisi Timisoara, ville multiconfessionnelle, multiethnique et multiculturelle, comme lieu de sa rencontre annuelle de novembre. La ville est située à la limite entre l’Orient et l’Occident, dans le triangle Roumanie/Hongrie/Serbie. « Par votre présence, vous montrez à la Roumanie la beauté de la foi chrétienne » a déclaré l’évêque. Et l’un des organisateurs : « Les participants des pays occidentaux d’Ensemble pour l’Europe ont besoin de l’expérience des amis de l’Europe orientale pour découvrir ensemble toujours davantage les racines chrétiennes de l’Europe ». Une jeune journaliste orthodoxe-roumaine de l’équipe interconfessionnelle de préparation à Timisoara affirme : « Nous sommes si différents et pourtant si proches ». L’unique foi en Christ doit être témoignée. Les tensions dues au passé politique passent au second plan.

Gérard Testard (Efesia), membre du Comité d’Orientation d’Ensemble pour l’Europe il y a encore peu de temps, résume ainsi : « Nous avançons sur le sentier tracé par les fondateurs de l’Europe et par tous ceux qui, au cours de l’histoire, n’ont pas accepté le conflit comme une fatalité, mais se sont employés à faire tomber les barrières ».

Ensemble pour l’Europe Timisoara 2023 veut contribuer à ce que la fraternité en Christ devienne une réalité toujours plus visible.

Beatriz Lauenroth

Photo: Canva