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Pour la Terre et pour l’Homme

Pour la Terre et pour l’Homme

  • 15 juin 2021

Une interprétation innovante de la relation entre écologie et économie a été proposée par le professeur Luigino Bruni, lors du zoom de la célébration de la Journée de l’Europe 2021 en Italie.

Luigino Bruni est professeur d’économie politique à la LUMSA de Rome, professeur à l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano (Florence), Directeur Scientifique de l’Économie de François et Président de l’École d’Économie civile.

Son exposé portait sur l’analyse de l’économie européenne, à partir des racines chrétiennes, la réflexion sur quelques impulsions positives dérivant de la tragédie de la pandémie, le protagonisme actuel des jeunes qui ont transmis une nouvelle espérance et la stimulation d’un engagement personnel qui allie l’amour pour la Terre et l’amour pour l’Homme.

L’interprétation de Joël 3,1 est invitante : “Vos fils et vos filles prophétiseront (réaliser de grands projets), vos vieillards auront des songes (croire en un monde meilleur) ».  Si les personnes âgées savent encore rêver, les jeunes prophétiseront.

Ici la transcription de sa contribution (traduction de l’italien)  
09 05 2021 EpE Prof. L. Bruni – ecologie integrale, economie solidaire

Sur Youtube il y a aussi la vidéo (en italien). Cliquez ici>>

Photo: L.Bruni //www.edc-online.org / Nature: K.Brand

Voir – évaluer – agir

Voir – évaluer – agir

  • 12 juin 2021

71 ans d’Europe. Que voyons-nous aujourd’hui pendant que les États européens et le monde entier luttent avec les conséquences de la pandémie ?

C’est par cette question que la professeure autrichienne Petra Steinmair-Pösel introduit son discours lors de la conférence zoom organisée à Graz à l’occasion de la Journée de l’Europe 2021. Elle cite la Déclaration de Schuman du 9 mai 1950 : « La paix du monde ne peut être préservée sans des efforts créatifs proportionnés à l’ampleur de la menace ». Ces mots, dit Steinmair-Pösel, sont encore valables aujourd’hui et posent la question de savoir quels efforts créatifs notre génération devrait faire aujourd’hui.

Steinmair- Pösel nous invite à franchir la triple étape de « voir- évaluer- agir ». « Voir » les grands défis d’aujourd’hui : Pandémie, peur de l’autre et donc construction de murs défensifs. « Évaluer » : de quoi l’Europe a-t-elle besoin aujourd’hui ? Steimmair-Pösel parle ici de la nécessité du dialogue, qui peut changer la vie aujourd’hui. Et enfin « Agir », qui signifie : dialoguer dans le silence intérieur, avec le respect de l’autre et la volonté d’apprendre de lui.

Le dialogue, selon Steimair-Pösel, est la base personnelle et culturelle qui permet de trouver ensemble de nouvelles solutions de manière créative, en établissant la confiance mutuelle et en initiant une action de coopération. Cela crée les conditions « d’une confrontation qui nous unit tous ».

La transcription du discours est disponible dans la langue originale (allemand), en anglais et en italien:

2021 05 08 MfE Österreich Dr. Steinmair-Pösel – Ein Gespräch das uns alle zusammenführt

2021 05 08 TfE Austria -Steinmair-Poesel – A conversation that brings us togehter

2021 05 08 Steinmair-Pösel – Un confronto che ci riunisce tutti

Foto: //petrasteinmairpoesel.wordpress.com

 

 

Feuilletons l’album « Ensemble pour l’Europe »

Feuilletons l’album « Ensemble pour l’Europe »

  • 25 mars 2020

Après la célébration du 20ème anniversaire, la vie du réseau Ensemble pour l’Europe continue. Voici quelques flashs du Portugal, de l’Italie et de la Slovénie.

PORTUGAL

Le 22 janvier 2020, un moment de prière dans la chapelle d’un centre commercial a été organisé à Lisbonne par le groupe EpE, avec la collaboration, pour la première fois, de membres de deux paroisses de l’Église lusitanienne (Communion Anglicane).

L’expérience de la communion a commencé dès la première réunion de préparation et nous étions conscients qu’il s’agissait d’un nouveau pas en avant. Dans le respect et l’amour mutuels, la communion entre tous a grandi et chaque détail a été décidé ensemble. Plus de 100 personnes étaient présentes, issues des deux Églises.

Après une brève présentation d’EpE, il y a eu un moment de commémoration de Chiara Lubich (qui naissait ce jour-là il y a 100 ans), et un moment de prière avec la participation d’un prêtre catholique et d’une femme prêtre de la communion anglicane. Le fil conducteur était le verset des Actes des Apôtres 28:2 : « Les autochtones nous ont témoigné une humanité peu ordinaire » – la devise de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Les participants ont exprimé leur joie émue de plusieurs façons et ont manifesté leur enthousiasme de poursuivre les relations au long de l’année.

ITALIE

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a été l’occasion à Trente d’informer sur EpE lors d’un après-midi œcuménique à l’évêché. Parmi les participants : les mouvements « amis », le délégué de l’évêque pour l’œcuménisme, des orthodoxes russes, des popes orthodoxes roumains, des pasteurs luthériens, des adventistes et des membres de l’Église Quadrangulaire.

En outre, le groupe EpE est impliqué sur plusieurs fronts : entre autres, dans deux événements du « Oui à la vie » ; dans la préparation du calendrier diocésain pour le Carême 2020 avec les méditations de Chiara Lubich sur le thème : « Préserver la création – Préserver les créatures » et le 8 mai dans un événement pour la Fête de l’Europe avec une large participation des expressions locales.

SLVOVÉNIE

Après la réunion annuelle des « Amis » d’EpE à Ottmaring-Augsbourg, le groupe slovène du réseau EpE (Communauté de vie chrétienne, Via – Pot, Communion et libération, Couples pour le Christ, l’Emmanuel et le mouvement des Focolari) s’est réuni en janvier 2020 avec les « Amis » d’EpE pour les mettre au courant. Stanislav Zore, l’archevêque catholique de Ljubljana, et Leon Novak, le nouvel évêque évangélique de Slovénie (qui a fait 400 km pour participer) n’ont pas voulu manquer la réunion.

Après une courte présentation du parcours de 20 ans d’EpE par un vidéo-clip de 10′, les points forts de la rencontre de novembre ont été rappelés : être des ambassadeurs de réconciliation et de signes d’espoir, comme cela s’est passé à Ottmaring et à l’hôtel de ville d’Augsbourg pour conclure par la commémoration et la prière dans l’église évangélique Sainte-Anne.

Ce fût aussi l’occasion de se demander comment aller de l’avant. La première étape sera le 9 mai pour la Journée-fête de l’Europe, prévue à Graz, qui réunira des Autrichiens, des Slovènes, des Italiens et des Hongrois – si le coronavirus le permet. Un dialogue fraternel animé a impliqué les représentants des Mouvements et les deux évêques. La rencontre s’est terminée par un pacte solennel d’amour réciproque.

Le Secrétariat international d’Ensemble pour l’Europe

Vers une renaissance chrétienne

Vers une renaissance chrétienne

  • 26 juin 2019

Ensemble pour l’Europe 1999-2019 – Entretien avec Pál Tóth

L’initiative Ensemble pour l’Europe fête ses 20 ans. Pour l’occasion, nous avons posé deux questions à Pál Tóth, professeur à l’Institut universitaire Sophia à Loppiano (Florence), sur la spécificité de l’initiative et comment Ensemble pour l’Europe répond aux défis actuels.

  1. En 1999 est né Ensemble pour l’Europe.  En quoi cette libre convergence de Communautés et Mouvements chrétiens se distingue-t-elle des autres groupes qui travaillent aujourd’hui pour l’Europe ? Quelle est sa caractéristique ?

La reconnaissance de l’altérité, et par conséquent du pluralisme, est une conquête de la culture occidentale. Cette conviction est enracinée dans la foi biblique que chacun de nous est une créature unique de Dieu qui a un plan d’amour sur chacun de nous. Mais avec cette évolution, un nouveau défi se pose aussi aux sociétés d’origine chrétienne : comment gérer cette riche diversité ? Comment parvenir à l’unité nécessaire à l’action ? Cette question devient aujourd’hui très urgente à l’ère des défis mondiaux. Aujourd’hui, les problèmes ne sont plus seulement locaux et nous sommes confrontés à des défis transversaux tels que le changement climatique, les migrations, la pauvreté, le capitalisme sauvage, etc. Pour relever correctement ces défis, nous avons besoin d’une coopération beaucoup plus efficace à l’échelle mondiale. Selon moi, l’Europe, en raison de son rôle dans le développement de pensées innovantes au fil des siècles, pourrait et devrait jouer un rôle décisif dans ce processus.

Je suis convaincu que les Eglises chrétiennes ont une ressource spéciale à offrir dans la réalisation d’une unité qui n’opprime pas mais qui valorise la diversité. Cette capacité devient visible dans l’initiative Ensemble pour l’Europe. Le pluralisme est aussi présent dans les Églises mais c’est un pluralisme des divers charismes et dons ; ce pluralisme est capable d’unité. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’à la base de tout vrai charisme, nous trouvons une Parole de Dieu. Les charismes sont différents les uns des autres mais leur racine est le Verbe de Dieu et en dernière analyse, le commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres. Ce fondement commun assure une base pour l’unité et pour la collaboration. En effet, Ensemble pour l’Europe fonde ses activités sur un « pacte d’amour réciproque » entre les représentants des différents Mouvements et Communautés chrétiennes de notre continent.

Nous ne devons pas non plus oublier les hommes et les femmes “de la première heure” d’Ensemble pour l’Europe. Depuis 20 ans, ils se consacrent corps et âme à cette initiative. Certes, d’un point de vue humain déjà, ce sont des personnes capables et fidèles à un engagement pris. Mais je dirais plus : en ce 1999 lointain, leur âme a été touchée par une lumière forte, par le Divin. Elles ont compris avec le cœur que dans l’unité qu’elles ont vécue, un monde différent va naître, une nouvelle Europe. Et ce moment de « fondation » a laissé en elles une sécurité dans l’unité dans la diversité qu’elles veulent aujourd’hui transmettre aux autres. Elles savent que leurs rêves et leurs aspirations du passé sont maintenant devenus une nécessité pour survivre. « Tout repose sur les charismes. Nous devons les découvrir ». C’est ainsi que s’exprimait Chiara Lubich, co-fondatrice d’Ensemble pour l’Europe.

  1. Que doit faire Ensemble pour l’Europe pour obtenir une visibilité toujours plus grande ?

Les 300 Mouvements et Charismes engagés dans Ensemble pour l’Europe sont déjà entre eux un témoignage visible de collaboration et d’unité. Au-delà de la déclaration de valeurs communes, au-delà des moments de prière commune en des occasions particulières, émerge ce que les Mouvements font déjà ensemble pour répondre aux défis mentionnés ci-dessus. Aujourd’hui, les actions communes sont visibles, racontées dans des histoires qui créent adhésion et partage. Dans cette perspective, Ensemble pour l’Europe pourrait progressivement développer davantage de projets d’action communs.

L’un des projets pourrait être une plate-forme permanente de dialogue entre les pays de l’Est et de l’Ouest. A la réunion de 2017 à Vienne, Ensemble a fait un premier pas. Les représentants de la Slovaquie, de la République tchèque, de la Hongrie, de la Slovénie et de la Russie ont entamé un dialogue avec les pays occidentaux. On pouvait voir l’engagement (et l’effort) d’aller au-delà des différences et des critiques qui entravent souvent la compréhension entre l’Est et l’Ouest. Sur cette voie, je verrais dans l’avenir une collaboration sur différents thèmes, tels que le concept de nation, la relation entre l’Église et l’État, les droits de l’homme, les exigences de l’unité et de la vérité, etc.

Avec divers projets aux niveaux ecclésial, politique, économique et civil, Ensemble pour l’Europe forme un réseau grandissant de citoyens engagés dans une « renaissance chrétienne de l’Europe », où la critique est surmontée et où les questions critiques sont discutées ensemble en vue de la croissance de tous.  

Beatriz Lauenroth, Mariënkroon (Pays-Bas) 

Ensemble pour l’Europe en quelques minutes

Ensemble pour l’Europe en quelques minutes

  • 18 juin 2019

Une équipe internationale de professionnels prépare actuellement un vidéoclip à l’occasion du 20e anniversaire d’Ensemble pour l’Europe, qui sera célébré en novembre à Ottmaring (Allemagne).

« Les dernières manifestations d’Ensemble pour l’Europe nous ont conduits à Klagenfurt, à Ottmaring et à Munich, où nous avons commencé à découvrir quelle est son identité aujourd’hui et le sens de ce chemin parcouru depuis 20 ans. A l’aide d’interviews et d’enregistrements vidéo, nous dirons en novembre – au moment même de l’anniversaire – comment se présente et agit ce réseau. En travaillant avec toutes les personnes, nous avons vu qu’il est possible de vivre l’unité dans la diversité et que les différents charismes peuvent apporter des réponses aux problèmes, parce que l’Europe a besoin de savoir entrer dans un dialogue constructif entre les différentes Églises, Communautés, Mouvements et peuples… ». Ainsi s’exprime Dalma Timár, hongroise, experte en montages vidéo, qui, avec Vera Bohus, caméraman, hongroise elle aussi, et Cinzia Palmero, italienne et réalisatrice, s’est lancée dans cette expérience européenne originale.

Elles nous dévoilent quelques images et déclarations tirées de leurs nombreuses interviews.

L’amitié est un thème très important pour Ensemble pour l’Europe. Et l’idée de l’amitié qui nous unit effectivement, c’est de devenir amis du Christ au milieu de nous. (Sœur Nicole Grochovina, Selbitz)

Pour nous, la culture de la réciprocité est très importante. Nous le sentons tous en nous, ce n’est pas quelque chose qui nous est imposé. (Pavel Snoj, Ljubljana)

Ensemble pour l’Europe a changé ma vie à partir du moment où j’ai senti comment l’Esprit de Dieu nous saisit et nous fait avancer. (Gerhard Pross, Esslingen)

Dans Ensemble pour l’Europe, je trouve un laboratoire où, hommes et femmes, membres de divers Mouvements et Communautés, clercs et laïcs de différentes Églises, nous essayons de trouver ensemble le chemin qui exprime aujourd’hui notre façon de vivre en chrétiens en Europe. (Ilona Tóth, Budapest)

Selon moi, il faudrait partir de la base, de la communauté, de la vie de famille entre les communautés. (Matteo Fanni Canelles, Trieste)

La tâche d’une minorité créative

La tâche d’une minorité créative

  • 25 octobre 2018

Nous reproduisons ici des extraits de une intervention de Jesús Moràn Cepedano, co-président du Mouvement des Focolari, philosophe et spécialiste d’anthropologie théologique, prononcée au cours du Congrès d’Ensemble pour l’Europe, à Munich, le 30 juin 2016.

Pourquoi l’Europe a-t-elle donné naissance ces derniers siècles à une culture qui a fait de Dieu non plus un mystère, mais un problème insoluble ? Et qui, par conséquent, a fait aussi de l’homme un problème inextricable dans son rapport à lui-même, aux autres, au cosmos, à l’Absolu ? La question n’en est que plus « scandaleuse » si l’on pense à l’histoire du continent européen qui, au cours des siècles, a élaboré un fort et original humanisme spirituel, artistique, philosophique, scientifique, juridique et politique.

En 2004, celui qui était encore le cardinal Ratzinger se demandait s’il n’était pas exact, comme l’affirme Toynbee, que le destin des sociétés dépend dans une large mesure de minorités créatives. Peut-être – soutenait-il – est-ce la tâche qui revient aux chrétiens : se considérer comme la minorité créative qui amène l’Europe à redécouvrir son héritage.

Quel que soit cet héritage, il nous est rappelé de façon surprenante par des intellectuels de la pointure de H.G. Gadamer et G. Steiner : à partir de perspectives différentes, tous deux voient pour l’Europe une tâche « autant spirituelle qu’intellectuelle ». Pour Gadamer : « Vivre avec l’autre, vivre comme l’autre de l’autre, est une tâche universelle et valable à petite comme à grande échelle. Comme nous qui, en grandissant et en entrant dans la vie, apprenons à vivre avec l’autre, il en va de même pour les grands groupes humains, les peuples et les États. Et c’est probablement un privilège de l’Europe d’avoir, plus que d’autres pays, su et dû apprendre à vivre avec la différence ». (L’eredità dell’Europa, Einaudi, Torino 1991, pp. 21-22)

Un tel destin requiert la créativité, l’intelligence, la capacité de se réaliser et d’aller au-delà de ses propres limites, qualités qui ont toujours fait partie de l’âme de l’Europe, comme le montre son histoire, surtout après la seconde guerre mondiale. Les Pères fondateurs ont fait preuve d’audace en rêvant d’une autre idée de l’Europe, mais surtout en commençant à la réaliser, misant sur l’intégration de tout le patrimoine du continent. Ils étaient bien conscients, selon les paroles prophétiques de Konrad Adenauer, que « l’avenir de l’Occident n’est pas tant menacé par la tension politique que par le danger de la massification, de l’uniformité de la pensée et du sentiment ; en bref par toute la manière de vivre, par la fuite des responsabilités, avec son propre moi pour unique préoccupation »[1].

Plus que jamais, la perspective que l’Europe peut et doit encore offrir au monde est celle de former une culture d’unité dans la diversité à tous les niveaux, de celui personnel et quotidien à celui des institutions et de la prospective, comme l’a rappelé récemment le patriarche œcuménique Bartholomée 1er : « Les Institutions humaines elles aussi – si nous sommes capables de les ‘’transfigurer’’ avec cette attention à la diversité – sauront comprendre que les différences sont un avantage et non une cause de conflit, une richesse et non un déséquilibre, une source de vie et non de mort. Nous vivons dans un contexte où le pluralisme risque d’être sacrifié au nom d’une fausse unité qui veut l’uniformisation globale de toutes les expressions de l’homme […]. Au contraire, c’est justement grâce à l’acceptation de ces différences, comme fondement de l’unité de l’humanité blessée, à travers un dialogue suscité par l’amour, à travers le respect réciproque, l’accueil de l’Autre, à travers notre disponibilité à accueillir et à être accueillis, que nous pourrons devenir pour le monde icônes du Christ et, comme Lui, dans l’unité, être aussi diversité »[2].

Il s’agit donc de conjuguer à nouveau, avec une énergie et une décision renouvelées, une culture des droits de l’homme qui puisse allier avec sagesse la dimension personnelle et celle du bien commun de tous les groupes intermédiaires qui s’unissent dans la communauté sociale et politique. En même temps, il faut agir ainsi sans perdre de vue la dignité transcendante de l’être humain, comme le pape François l’a affirmé avec force en 2014 au Parlement européen.

Dans ce parcours, le rôle des communautés ecclésiales s’avère encore une fois décisif, parce qu’elles ont pour mission l’annonce joyeuse de la bonne nouvelle. A une époque où il semble que soit rompue « l’alliance culturelle » des Églises avec la société ambiante, il s’agit de revenir à l’Évangile, de susciter des rencontres significatives à la lumière de l’Écriture et des récits évangéliques, pour engendrer la vie même engendrée par Jésus de Nazareth. Comme l’a souligné le pape François à l’occasion de la remise du Prix Charlemagne : « Dieu désire habiter parmi les hommes, mais il ne peut le faire qu’à travers des hommes et des femmes qui, comme les grands évangélisateurs du continent, soient touchés par Lui et vivent l’Évangile, sans rien chercher d’autre. Seule une Église aux nombreux témoins pourra redonner l’eau pure de l’Évangile aux racines de l’Europe. En cela, le chemin des chrétiens vers la pleine unité est un grand signe des temps, mais aussi l’urgence de répondre à l’appel du Seigneur ‘’pour que tous soient un’’ (Jn 17,21) »[3].

[1] Discours à l’Assemblée des artisans allemands, Düsseldorf, 27 avril 1952. Repris par le pape François dans son discours pour la remise du Prix Charlemagne (13 mai 2016).

[2] Lectio magistralis du patriarche œcuménique Bartholomée 1er à l’occasion de la remise du doctorat honoris causa en culture de l’unité de l’Institut universitaire Sophia, Loppiano (Italie), 26 octobre 2015.

[3] Pape François, Discours pour la remise du Prix Charlemagne, Rome, 13 mai 2016.

Photo: ©Ursel Haaf – www.urselhaaf.de

Vienne, pont entre l’Ouest et l’Est

Vienne, pont entre l’Ouest et l’Est

  • 20 novembre 2017

Ils sont venus de nombreux pays du continent avec cette intention commune : une unité réconciliée entre les différentes Églises et cultures, ainsi que la solidarité et l’intégration en Europe.

Du 9 au 11 novembre 2017, 130 membres de 44 Mouvements, Communautés et Associations ont participé à Vienne (Autriche) au congrès annuel des responsables du réseau œcuménique Ensemble pour l’Europe.

Leur réflexion a porté à la fois sur le passé, le présent et l’avenir d’Ensemble pour l’Europe. « Il nous faut une ‘’action dialoguée’’ », avait dit Ilona Tóth, membre du Comité d’Orientation, le 29 octobre dernier, à la suite de la rencontre à Rome « (Re)thinking Europe » de la COMECE, « c’est-à-dire examiner ensemble un problème et chercher ensemble les réponses ». C’est ce qui a été fait à Vienne.

Prière œcuménique pour l’Europe

Pour les participants, la soirée du 9 novembre a débuté à la cathédrale Saint-Étienne, avec le cardinal Christoph Schönborn et un important groupe œcuménique de responsables ecclésiastiques en présence de plusieurs centaines de personnes. La prière solennelle pour un Ensemble de cultures et générations différentes et pour la paix a trouvé une forte cohésion. La date choisie avait une importance particulière. Après le 9 novembre 1938 (nuit de cristal) et le 9 novembre 1989 (chute du mur de Berlin), ce 9 novembre 2017, jour de la prière œcuménique, apparaît comme un moment important sur le chemin d’Ensemble pour l’Europe et un signe de paix pour le continent. Voir l’article, les photos et vidéo>

Échange de vues au Congrès

Différentes interventions, des échanges de vues et des temps de prière ont rythmé la suite du programme.

Le Père Heinrich Walter (Schönstatt) a présenté l’histoire d’« Ensemble pour l’Europe », qui a commencé il y a dix-huit ans. « De racines profondes a grandi un arbre d’unité fertile pour l’Europe », a-t-il expliqué, rappelant, entre autres, l’année 1999, lorsqu’a débuté la coopération entre Mouvements, Communautés et Associations des différentes Églises en faveur de l’Europe, dans le cadre de la célébration de la Déclaration commune sur la doctrine de la justification à Augsbourg.

Gérard Testard (Efesia, France) a présenté les crises et les espoirs en Europe aujourd’hui.

Gerhard Pross (CVJM/YMCA Esslingen) a ensuite parlé d’une « Europe dans le défi ». « Notre communion est un message prophétique. Notre message prophétique est la culture de la vie ensemble pour l’Europe », a-t-il déclaré, rappelant entre autres les sept OUI du réseau œcuménique. « Nous disons oui à une Europe à laquelle Dieu a confié une vocation au cours de l’histoire : le vivre ensemble du ciel et de la terre, le vivre ensemble de la foi et la formation du monde, car le ciel et la terre se rencontrent dans le crucifié. »

Enfin, Pál Tóth (Mouvement des Focolari, Hongrie) a entamé une réflexion sur : « Une culture du dialogue entre l’Est et l’Ouest de l’Europe », qui a été suivie d’une table ronde avec des participants d’Ukraine, de Slovaquie, de Hongrie, de Slovénie et de Russie. Expert en sciences de la communication, Pál Tóth a mis en évidence quelques différences entre les pays de l’Est et de l’Ouest et lancé cette prédiction audacieuse : « Ensemble pour l’Europe peut devenir de plus en plus une plate-forme de dialogue, voire une école de dialogue intereuropéenne ». Avec pour bases « l’égalité et la reconnaissance mutuelle … peut naître une sorte d’entretien de la sagesse, dans laquelle la misère et les manques peuvent être reconnues en vue de la rédemption et de la résurrection. »

Comment aller de l’avant ?

Au cours des nombreuses réflexions en séances plénières et dans des groupes, les participants ont été invités à participer activement au processus de travail, en apportant leur opinion et leur expérience.

Le dernier jour, pour répondre à la question posée par Thomas Römer (CVJM/YMCA de Munich) et de sœur Vernita Weiss (Schönstatt) : « Comment aller de l’avant ? », les participants ont invoqué ensemble l’Esprit Saint. Parmi les propositions, celle-ci ressortait principalement : intensifier les rencontres et les visites mutuelles entre Mouvements et pays pour renforcer l’esprit du vivre ensemble. Et encore : sur une suggestion de Jeff Fountain (Centre Robert Schuman d’Études Européennes, Pays-Bas) et du Groupe Ensemble pour l’Europe de Rome, choisir la date du 9 mai – Journée de l’Europe dans plusieurs pays – pour diffuser le message d’EPE par des actions locales.
À la fin, le « Pacte » renouvelé – une promesse solennelle d’amour réciproque – a uni les personnes présentes devant Dieu et leur a donné courage et confiance pour le temps à venir.

La prochaine réunion des Amis d’Ensemble pour l’Europe aura lieu à Prague (République tchèque) du 15 au 17 novembre 2018, pour continuer le dialogue Est-Ouest, en chemin vers un avenir prometteur.

Beatriz Lauenroth

Téléchargez et lisez quelques-unes des contributions majeures:

2017 11 10 Gérard Testard – La situation politique de l’Europe
2017 11 10 Gerhard Pross – L’Europe face à de nouveaux défis
2017 11 10 P. Heinrich Walter – Fruits de Ensemble pour l’Europe
2017 11 10 Pal Toth – Culture rencontre et dialogue entre l’Est et l’Ouest de l’Europe

TfE Vienna 2017 Foto: Annemarie Baumgarten
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TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
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TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Pál Toth Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
TfE-Vienna-2017_Foto-A. Baumgarten
Ouverts au dialogue

Ouverts au dialogue

  • 20 octobre 2017

Un rêve peut devenir réalité

A la veille de la grande réunion d’ « Ensemble pour l’Europe » à Vienne (9-11 novembre 2017), les représentants de divers Mouvements de Hollande se sont rencontrés pour échanger sur cette question : qu’existe-t-il aux Pays-Bas pour donner forme à une Europe unie ? et dans toute l’Europe ?

La Hollande est ouverte au dialogue

« Les chrétiens pratiquants sont une minorité aux Pays-Bas, mais nous avons une tâche commune – dit Jan Wessels, du vaste réseau protestant « Missie Nederland » – La préoccupation la plus importante est de transmettre le message de Jésus Christ. Et là, les Mouvements et les Églises peuvent apprendre les uns des autres et se soutenir. »

« Chacun est à la recherche d’un rêve qu’il puisse vivre », dit Ine Sassen-Pouwels (Renouveau charismatique dans l’Église catholique). Qui donc rêve plus intensément que les jeunes ? Pourquoi alors ne pas proposer aux jeunes des divers Mouvements et Églises de Hollande « la possibilité d’échanger leurs questions sur leur propre vie ? L’expérience de jeunes plus mûrs pourrait leur apporter une aide ».

Jeff Fountain, directeur du Centre Schuman d’Études Européennes, donc spécialiste de l’Europe, est né en Nouvelle-Zélande et marié depuis 40 ans à une Hollandaise. Il dit avec un clin d’œil : « La Hollande est particulièrement adaptée au dialogue dans et pour l’Europe. Le roi Willem Alexander des Pays-Bas en est le meilleur exemple : il est un mélange de sang allemand et de sang russe ».

Relations de vie

Dans une atmosphère de grande appréciation réciproque, on sent bien la joie d’unir toutes les forces pour contribuer à l’unité de l’Europe en commençant depuis son propre pays. « Les relations sont primordiales – souligne Enno Dijkma, du Mouvement des Focolari – l’amitié entre nous donne des ailes à nos pensées ». L’ouverture au dialogue et le Neighbour meeting pour l’Europe sont deux des idées prometteuses que la délégation hollandaise apportera le 9 novembre à Vienne. Elle s’y réunira avec les représentants de l’Europe de l’Ouest et de l’Europe de l’Est pour présenter ses idées et recevoir celles des autres. Les résultats de cette rencontre au niveau européen sont attendus avec impatience.

Beatriz Lauenroth

 

Dialogue?!

Dialogue?!

  • 30 septembre 2017

Dialogue, Párbeszéd, Dialog, диалог, Dialogo, Dialóg…

Un des mots essentiels pour l’Europe d’aujourd’hui ! Comment avancer dans ce domaine ? Nous ressentons l’exigence de continuer, ou de (re)commencer, à mieux nous connaître entre Europe de l’Est et Europe de l’Ouest. Pour y répondre, la prochaine rencontre des Amis d’Ensemble pour l’Europe à Vienne (9-11 novembre 2017) sera un laboratoire en ce sens.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Nous avons cherché qui pourrait nous introduire dans ce sujet d’une brûlante actualité. Beaucoup d’entre vous auraient sûrement quelque chose à dire. Pour le moment, notre choix s’est porté sur les expériences de :

Gennaro Lamagna  Les Balkans vus par un Napolitain> 

Beatriz Lauenroth  Toujours plus à l’Est​> 

Tanino Minuta (l’article sera mis en ligne en octobre)

Maria Bruna Romito (l’article sera mis en ligne en octobre)

Interview avec Card. Kurt Koch

Interview avec Card. Kurt Koch

  • 03 avril 2017

Veillée de Prière Œcuménique pour l’Europe, Rome 24 mars 2017 – Interview avec Card. Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens

Votre Éminence, cette veillée de prière qui unit diverses confessions chrétiennes prouve que l’unité dans la diversité est possible. Quel exemple peut donner cette soirée à une Europe qui est encore si divisée et déchirée sur des questions clés ?

« Cette prière est organisée par des mouvements de diverses Églises : il y a une grande variété et une grande diversité mais l’unité est là, nous sommes tous ensemble pour l’Europe. Et ces réconciliations entre l’unité et la diversité est très importante pour l’Europe aussi laquelle doit devenir une unité mais cela non pas pour nier la diversité mais pour l’approfondir, et faire en sorte que tous les Pays contribuent à l’unité ».

Les mouvements chrétiens qui s’unissent ont parmi leurs objectifs, aussi celui de saisir avec ce que l’on appelle « l’air du temps » , ces signes qui, à un certain moment historique, montrent que l’humanité se dirige, bien que lentement, vers l’unité. Y a-t-il, de nos jours, des signes de ce genre ?

« L’énorme défi que nous avons aujourd’hui est la crise des réfugiés. Pour l’Europe, le défi est ‘l’hospitalité, l’ouverture pour les autres. Il existe un dicton qui dit : « Si tu ne connais que l’Angleterre, tu ne connais pas encore l’Angleterre. Moi, je connais vraiment l’Angleterre à condition que je connaisse aussi la France et l’Italie » par exemple. Alors, voir que l’autre n’est pas mon ennemi, c’est un bien : il suffit que l’on retrouve cela et nous évoluerons positivement ».

Pape François a insisté sur le fait que la paix passe par l’intégration, le dialogue donc aussi par le travail, et que pour l’Europe le travail est une priorité au niveau politique. Quel est votre pensée ?

« Il est nécessaire que tous aient accès au travail. Voilà un grand défi parce que cela concerne la dignité de la personne. Puis ce qui est important aussi, c’est la collaboration dans le travail, qu’il n’y ait pas de mépris, parce que la possibilité d’avoir accès à un travail digne contribue à l’unité de l’Europe ».

Claudia Di Lorenzi

 

Encore et toujours davantage d’Europe

Encore et toujours davantage d’Europe

  • 17 mars 2017

Le rendez-vous du  60ème anniversaire des Traités de Rome est pour bientôt : dans diverses villes européennes, on se réunit afin de témoigner une Europe qui dialogue de plus en plus et est de plus en plus fraternelle. Un exemple : Trieste, Italie

Quand, il y a 60 ans, les membres fondateurs de l’Europe unie faisaient les premiers pas, ils avaient encore, dans leurs sens, l’odeur âcre du sang et de la fumée des ruines d’une guerre qui a éclaté en Europe à cause de responsabilités précises de fanatismes nationalistes et racistes, une guerre qui s’est ensuite répandue dans le monde. Il n’y a qu’un mouvement global de réforme des relations internationales, civiles, politiques, économiques, culturelles, religieuses parmi les peuples et les communautés qui pouvait faire un parcours différent et nous faire sortir de la haine disséminée.

Après 60 ans de ces jours historiques, les fameux Traités de Rome de 1957, nous réaffirmons les raisons de l’unité européenne en tant que passage indispensable à la paix et à la cohabitation. Même si tout ne va pas dans le bon sens dans l’Union européenne et même s’il y a des lacunes, des manques de souplesse, des excès administratifs, des incompréhensions, de graves inégalités, les avantages de ce remembrement ont été tels et si nombreux que nous sentons la nécessité de faire en sorte qu’il croisse et s’améliore, non pas, certes, qu’il s’annule comme, dans plusieurs endroits, les encouragements nationalistes et séparatistes de toujours le voudraient afin de nous ramener en arrière dans des situations dangereuses y compris pour la paix.

Au moins quatre millions de jeunes étudiants européens ont bénéficié du programme Erasmus avec d’énormes avantages quant à leur formation et connaissances. Des numéros également significatifs sont ceux des travailleurs qui ont fait librement un choix et on acquit professionnalisme et ont ainsi augmenté les échanges culturels, technologiques, commerciaux, économiques. Nombreux sont les jeunes qui se sont insérés dans les projets de volontariat européen, en se mettant au service d’autres communautés nationales, vaste est l’échange d’universitaires et de chercheurs grâce aux collaborations universitaires. Les emplois ont amélioré les sécurités environnementales  grâce aux directives européennes devenues des lois nationales, il en est de même dans le domaine sanitaire, dans le mouvement touristique et artistique. Les communautés religieuses sont en train de donner vie à des démarches d’unification et d’intégration qui concernent toutes les Églises chrétiennes et toutes les religions.

Nous ne voulons pas renoncer à tout cela, bien au contraire nous comptons augmenter l’intensité de cette manière de considérer la vie de nos peuples, qui ont déjà assez souffert. Et pour réaffirmer cette cohabitation, nous nous retrouverons le 24 mars, à 18 heures, dans la salle de l’oratoire de S. Giacomo, pour une soirée de commémoration de ces 60 ans, grâce à la collaboration d’une vingtaine d’associations, mouvements et communautés d’inspiration diverses insérés dans le projet intitulé Ensemble pour l’Europe, qui, depuis dix-sept ans, opère dans de nombreuses villes européennes, parmi lesquels Trieste, en rassemblant des croyants des diverses confessions religieuses, mais aussi des non croyants et des personnes qui cherchent la paix et la rencontre, et non pas l’affrontement. Ce sera un moment de réflexion, de fraternité et de fête, parce que, désormais, nous savons très bien combien nous avons besoin de retrouver ces convergences rassurantes et réhumanisantes.

Pour le groupe de coordination de Ensemble pour l’Europe à Trieste,

Silvano Magnelli

Photo Trieste: Di ryogt – www.flickr.com/photos/ryogt/12980775/, CC BY-SA 2.0

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